Rodrigues : un petit tour coté Sud

Au menu du jour : une virée en bus dans le Sud del'île. Nous nous rendons donc à la gare routière de Port Mathurin

et prenons un bus en direction de Rivière Coco. Le bus est vieillot, un peu comme celui ci-dessus.
Son petit nom (tous les bus ont un petit nom) : le « Rodrigues Tour ». Nous mettrons 45 mn pour atteindre Mourouk où nous récupérons un comparse parti pour une matinée de plongée. Le bus a du mal pendant la grimpette, car nous avons un col à franchir. Avant Mourouk nous traversons Mont-Lubin. L'air est frais dehors. Le temps est maussade. Les fenêtres sont fermées. De temps en temps, la personne qui s'occupent de vendre les tickets dans le bus ouvre la porte pour aérer un peu.

On peut prendre le bus de quasiment partout. Il suffit d'être au bord de la route et de faire un signe au chauffeur. Lorsqu'on veut descendre, il faut frapper dans ses mains deux fois apparemment. Nous descendons au terminus, à Rivière Coco donc. Partout dans les champs qu'on voit au bord de la route, des animaux sont à la longe, comme ici ce cochon.
Le temps n'est pas terrible, du coup nous descidons d'aller manger sans attendre au snack devant lequel le bus nous a déposé. A l'arrière du bar une flèche « Passez par là » nous invite à rentrer dans la « salle à manger » : une table de six personnes, pour nous quatres, au milieu de la pièce et un petit lavabo dans un coin, c'est tout. On est servi par une dame en bigoudis. Le service est rapide , l'accueil sympathique et la nourriture bonne. On s'en sort pour 125 roupies par personne, c'est pas grand chose (1 euro=35 roupies). Comme dessert, pour ceux, dont je fais partie qui en prendront, il n'y a que des yahourts, avec cette inscription mystérieuse dessus : « fabriqué dans une usine utilisant des noix ».
C'est de Rivière Coco que nous enverrons toutes nos cartes-postales, puisque la poste est ouverte au moment où nous passons devant. Quand nous ressortons, le temps ne s'est pas arrangé. Il pleuviotte par intermittence. Entre deux crachins nous rencontrons cette mère poule et ses poussins.
Comme il fait trop frisquet pour avoir envie de lézarder sur une plage, nous décidons que notre visite dans le Sud s'arrêtera là. Et nous attendons le bus pour le retour. Le bus est bien plus moderne. Pour decendre, on doit tirer sur une ficelle qui court des deux côtés sur toute la longueur du bus à hauteur de tête.
A Port Mathurin, le temps est meilleurs. Je pars à la recherche d'une carte téléphonique pour appeler la Métropole. J'en trouve une à Joli Store dans la rue Mamzelle Julia. 175 roupies pour 30 minutes de communications. Quand je pense que mon fournisseur Réunionais avec son option « international » (qu'il a de toute manière oublié d'activer pendant mon séjour) m'aurait permi de joindre ma famille pour 2 euros par minute !
Suite au prochain épisode : visite de la grotte Patate et traversée Ouest-Est de l'île.

Comments

[Manu M.]

L'inscription mystérieuse c'est pour les allergiques aux arachides et aux noix.

De plus en plus souvent c'est inscrit à la fin de la liste des ingédients : "peut contenir des traces d'arachides ou de noix".

Sinon, encore bravo pout ces reportages et toutes ces magnifiques photos !

[Annie]

Bonjour Manu,
C'est ce qu'on avait fini par se dire sans trop être sûr du truc (pour l'allergie), mais la phrase "peut contenir des traces de ..." est quand même plus directe ;-)
Sinon, ben merci pour les compliments, qui sont toujours les bienvenus et font énormément plaisir  ;-)