Nintendrogue
Elle n'a éprouvée aucune difficulté à me balancer des kicks d'enfer. Personnellement, j'ai réussis à sautiller : un exploit ! Avec l'intelligence artificielle j'aurai eu mes chances : mon adversaire aurait été obligatoirement mort ... de rire !
Mais l'humiliation n'aurait été totale, sans l'épreuve des karts. Difficile de se montrer plus lamentable : trop occupée à mordre dans les tas de pneus et les bottes de foin pour trouver le temps de rouler un peu sur le circuit. Donc battue à plate-couture à chaque tour : la hon-te !
S'en suit une campagne de pub sans pareil, pour une console de jeu de poche, qu'on peut tenir dans la main, tel un carnet. Le machin parait sympa à première vue, et il semble y avoir de quoi occuper le quarantenaire handicapé du jeu vidéo. Mais bon, c'est pas pour ça, que l'achat est dans la poche. Je vais en Métropole pour les fêtes de Noël. Je me dis que ce sera l'occasion d'essayer le machin et de voir si ça plait.
Effectivement, je la trouve en démo dans un magasin, et je m'amuse bien avec. Là l'envie d'achat se précise, sauf que : rupture de stock ! Arf ! Mes chères nièces, qui viennent pour les fêtes sont quant à elles équipées jusqu'aux dents : la frustration est totale.
Je rentrerai à La Réunion sans la petite console tant convoitée. On avait bien essayé de me refiler un modèle rose, mais moi, je voulais du blanc. Non mais sans blague.
C'est par la poste qu'un jour elle arriva dans notre foyer :
- blanche pour elle
- noire pour lui
Même si la possibilité de jouer à plusieurs existe, force est de constater, que la plupart du temps, nous jouons chacun dans notre coin.
J'ai commencé par les 42 jeux indémodables, un des rares jeux avec lequel nous nous sommes affrontés : au dada, au poker, au backgamon, etc, etc, etc ...
Mais console de poche ou pas, c'est hyper-facile de se taper la honte : j'ose plus me déguiser en bip-bip, je me fais toujours bouffer par le coyotte, et je dépasse jamais le stade 1.
Par contre coté plaisir solitaire, il y a de quoi faire ! J'attends avec impatience, le prochain volet de Phoenix Wright. Je me suis bien éclatée avec les deux premiers volets et ses
"objectioooooooooooon !". Mais dans le genre chronophage, on peut difficilement faire mieux. Style, tu lâches ta console pour manger, et juste après, tu reprends la partie, parce que tu penses
que t'e pas loin de passer à l'étape suivante, sauf, que tu te fais avoir en permanence. C'est toujours plus long que prévu. Heureusement que j'ai phoenix writé pendant les vacances. J'ai
ensuite enchainé avec "Hotel-Dusk-512". Là c'est vrai, internet, et le blog en ont pris un coup ;-)
Puis ça a été la Puzzle League et le Sudoku Platinum , jusqu'à ce que ...
... l'envie de plus de mouvements se fasse sentir. Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
C'est à l'occasion d'un anniversaire que la chose a fait irruption à
la maison. Ca a commencé bêtement par des jeux de sports. On s'est affronté au golf - trop bien le golf et on s'est exercés à des mini-jeux achetés avec une manette supplémentaire
puisqu'on est deux.
Depuis, la console de poche fait la gueule, elle boude dans son coin parce qu'on la délaisse un peu. Mais je ne l'oublie jamais quand je vais chez le toubib par exemple. Un petit jeu en
attendant mon tour, ça permet au temps de passer un peu plus vite ;-)
Donc nous voilà avec le truc interactif qui fait à l'écran de télévision tout ce que la manette fait dans votre main. Et un soir, mon cher et tendre ramène à la maison une boite de "Mario Party
8". Ce machin là, c'est d'enfer.
Autant vous dire que là, l'addiction est grande. Ca se joue tous les jours et une heure c'est quasi un minimum !
Là, je découvre vraiment le jeu électronique dans toute se splendeur. Le Mario Party 8, c'est plein de mini-jeux. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Et avec certains - dont le fameux
"flexion - rotation", ça n'a pas été tout seul. Je me retrouve parfois aussi démunie que face à ma nièce en combat, à pas savoir quoi faire, à rien comprendre au film et à me faire battre, même
par le gentil Yoshi (mon personnage préféré).
Mais je m'accroche ;-)
Il y a peu, j'ai gagné les 5 combats de l'arène de la Bataille Stellaire, et je me suis fait piquée mon sceptre par l'affreux Bowser. Il faut que j'aille le récupérer dans sa station spatiale.
J'ai laissé tomber : ça faisait 3 heures que je jouais (un vendredi soir en célibataire), c'était bon, j'avais ma dose ;-)
Heureusement qu'on peut interrompre les parties !!!!
Mais j'y retournerai, à coup sûr ;-)
Il n'est pas loin le temps où je ne comprenais même pas l'intérêt qu'on pouvait porter à ce type d'activité, et encore moins le plaisir qu'on pouvait en tirer. Déjà, j'arrivais à rien, les
boutons ça me stressait, je n'arrivais pas à les utiliser. Finalement, ça s'apprivoise ces petites bêtes. Le plaisir est simple : c'est s'amuser comme des gosses. Mettre la paté à Wario, en
faire baver à Waluigi, piquer les pièces et les étoiles de l'adversaire et ga-gner ! I am the winner ! Si si !