A voté !
06
mai
2007
Voilà c'est fait ! Il n'y a plus qu'à attendre les résultats. Je crois que c'est la première fois que je vote en ayant une détestation réelle pour un des candidats. Je n'aimais pas Chirac
pour lequel j'ai pourtant voter contre Le Pen. Mais ce n'était pas à ce point. Comment rassembler tous les Français quand on est capable de provoquer un rejet aussi fort ?
Je suppose que le camps d'en face pourrait en dire autant de Royale. Toujours est-il qu'à la lumière du débat que j'ai pu voir hier soir, grâce à la gentillesse d'un de mes collègues qui me l'a gravé sur DVD, je n'ai pas voté à reculons, comme je l'avais fait au premier tour. Finalement j'ai bien - et ça me semble plus sain, voté POUR et non CONTRE. Parce qu'au delà des erreurs et du montage en épingle d'une séquence de quelques minutes (celle sur les handicapés), j'ai aimé justement ce qui déplait tant à l'autre camps : non, on ne prévoit pas tout, on ne chiffre pas tout, car on veut pouvoir s'adapter et à la conjoncture et à la volonté des Français. Sarkozy c'est je sais tout, je suis précis, je ferais ci et je ferai ça. A se demander s'il a vraiment besoin d'un gouvernement et d'une Assemblée Nationale, tant tout semble plié d'avance et indiscutable.
De l'autre, effectivement, on n'a pas des solutions toutes faites, mais on a une méthode, et contrairement à ce qu'à pu dire Sarkozy, incapable de comprendre qu'on puisse se déterminer après discussion avec des partenaires sociaux et des citoyens, cette méthode est claire.
Il y a d'un coté un candidat qui choisit la facilité : j'ai tout pensé pour vous, je vous l'impose puisque vous m'avez élu (à peu près la gouvernance de ces 5 dernières années). De l'autre, il y a beaucoup plus d'ambitions et de risques : vouloir mettre les choses à plat en en discutant avec les partenaires sociaux et les citoyens avec en ligne de mire, une meilleure justice sociale ou une meilleure justice tout court. Ca me semble un peu plus ambitieux que le travailler plus pour gagner plus sarkozien.
Au passage, je voudrais dire à Monsieur Sarkozy, que 4000 euros par mois, il n'y a pas beaucoup de gens qui les touchent et probablement ne les toucheront-ils jamais et que oui, on est déjà aisé quand on gagne ça. Dire "4000 euros par mois c'est pas beaucoup", c'est une ignorance totale de la réalité du salariat en France, même certains (petits) cadres ne les gagnent pas. Moi à 1000 de moins, je ne suis pas à plaindre. Plein de gens, - la majorité sont en dessous des 4000 et ils sont aussi très nombreux en dessous des 3000. Mais peut-être que monsieur Sarkozy voulait dire que tout le monde en travaillant plus allait pouvoir atteindre ces sommets ? Je pouffe !
On voit où se situe les valeurs de Monsieur Sarkozy : l'argent, l'argent, l'argent.. C'est vrai ça aide. Mais nul n'est besoin d'en avoir toujours plus pour être plus heureux. Il faut en avoir assez, et c'est cette notion qui échappe apparemment à ce monsieur. Plus, plus, plus, plus : moi c'est pas mon crédo.
Alors cette notion de partage du travail qui apparemment à droite est un gros mot, moi elle me plait, car j'ai fait partie suffisamment longtemps des laissés pour compte pour me souvenir ce que c'est de ne pas en avoir.
Et si ce soir c'est dans ce monde d'individualistes forcenés qu'on tombe, ce sera pour moi une grande tristesse. L'égoïsme et le fric vainqueur, yaura pas de quoi pavoiser. A droite, on fêtera sa victoire comme il se doit. Moi je m'endormirai avec la sensation, que je vis vraiment dans un pays malade.
Je suppose que le camps d'en face pourrait en dire autant de Royale. Toujours est-il qu'à la lumière du débat que j'ai pu voir hier soir, grâce à la gentillesse d'un de mes collègues qui me l'a gravé sur DVD, je n'ai pas voté à reculons, comme je l'avais fait au premier tour. Finalement j'ai bien - et ça me semble plus sain, voté POUR et non CONTRE. Parce qu'au delà des erreurs et du montage en épingle d'une séquence de quelques minutes (celle sur les handicapés), j'ai aimé justement ce qui déplait tant à l'autre camps : non, on ne prévoit pas tout, on ne chiffre pas tout, car on veut pouvoir s'adapter et à la conjoncture et à la volonté des Français. Sarkozy c'est je sais tout, je suis précis, je ferais ci et je ferai ça. A se demander s'il a vraiment besoin d'un gouvernement et d'une Assemblée Nationale, tant tout semble plié d'avance et indiscutable.
De l'autre, effectivement, on n'a pas des solutions toutes faites, mais on a une méthode, et contrairement à ce qu'à pu dire Sarkozy, incapable de comprendre qu'on puisse se déterminer après discussion avec des partenaires sociaux et des citoyens, cette méthode est claire.
Il y a d'un coté un candidat qui choisit la facilité : j'ai tout pensé pour vous, je vous l'impose puisque vous m'avez élu (à peu près la gouvernance de ces 5 dernières années). De l'autre, il y a beaucoup plus d'ambitions et de risques : vouloir mettre les choses à plat en en discutant avec les partenaires sociaux et les citoyens avec en ligne de mire, une meilleure justice sociale ou une meilleure justice tout court. Ca me semble un peu plus ambitieux que le travailler plus pour gagner plus sarkozien.
Au passage, je voudrais dire à Monsieur Sarkozy, que 4000 euros par mois, il n'y a pas beaucoup de gens qui les touchent et probablement ne les toucheront-ils jamais et que oui, on est déjà aisé quand on gagne ça. Dire "4000 euros par mois c'est pas beaucoup", c'est une ignorance totale de la réalité du salariat en France, même certains (petits) cadres ne les gagnent pas. Moi à 1000 de moins, je ne suis pas à plaindre. Plein de gens, - la majorité sont en dessous des 4000 et ils sont aussi très nombreux en dessous des 3000. Mais peut-être que monsieur Sarkozy voulait dire que tout le monde en travaillant plus allait pouvoir atteindre ces sommets ? Je pouffe !
On voit où se situe les valeurs de Monsieur Sarkozy : l'argent, l'argent, l'argent.. C'est vrai ça aide. Mais nul n'est besoin d'en avoir toujours plus pour être plus heureux. Il faut en avoir assez, et c'est cette notion qui échappe apparemment à ce monsieur. Plus, plus, plus, plus : moi c'est pas mon crédo.
Alors cette notion de partage du travail qui apparemment à droite est un gros mot, moi elle me plait, car j'ai fait partie suffisamment longtemps des laissés pour compte pour me souvenir ce que c'est de ne pas en avoir.
Et si ce soir c'est dans ce monde d'individualistes forcenés qu'on tombe, ce sera pour moi une grande tristesse. L'égoïsme et le fric vainqueur, yaura pas de quoi pavoiser. A droite, on fêtera sa victoire comme il se doit. Moi je m'endormirai avec la sensation, que je vis vraiment dans un pays malade.
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