Chikungu quoi ?
08
janv.
2006
Lui c'est Aedes albopictus, le moustique au pyjama rayé qui sème la panique en ce moment à l'ile de la Réunion. Pourquoi ? Parce que c'est un vecteur, le vecteur du fameux Chikungunya (qu'on prononce ici "chikoungounia"), maladie un tantinet douloureuse et surtout longue durée : avec le Chikungunya, on en prend pour des mois.
La bestiole (le moustique) n'est pas apparue subitement sur l'île, mais le passager clandestin qu'elle inocule aux infortunés "chikungunyés" fait parler de lui depuis mai 2005 ... dans la presse locale.
Nos médias nationaux n'ont découvert la chose que tout récemment, comme par exemple ici dans "Libération" ou là dans "le Monde".
Pourtant, si on en croit ce document, les premiers cas confirmés dateraient de fin mars 2005.
Chikungunya est parait-il un mot swahili qui veut dire "celui qui marche courbé". Car le Chikungunya outre qu'il vous colle une forte fièvre, s'attaque à vos articulations, principalement aux genoux, aux chevilles et aux doigts. Ceux qui en voudraient une description plus médicale trouveront leur bonheur sur ce site de l'Agence de Santé Publique du Canada.
En gros le Chikungunya est une maladie virale, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement médicamenteux préventif. Le Chikungunya n'est a priori pas une maladie mortelle. Cependant, dans son article du 7 janvier 2006, le Journal de l'ile de La Réunion signale des cas de méningoencéphalites à chikungunya qui auraient pu mal se terminer si non pris en charge en temps voulu par du personnel médical compétent.
La lutte contre le Chikungunya est relativement simple : il s'agit de réduire la population de vecteurs en démousticant au mieux et en évitant la multiplication des sites larvaires (une soucoupe de pot de fleurs, un sachet plastique, un pneu, toute poche dans laquelle un peu d'eau stagnante peu être retenue doit disparaître). Mais bon, rien n'est jamais simple, et on n'attendait pas moins de nos politiques que ce renvoie de baballe : on s'occupera de la santé publique quand on saura qui doit payer les factures sans doute.
En attendant, de plus en plus de personnes se font chikungunyer. Et c'est ainsi que court l'épidémie : un moustique pique un humain et l'infecte. Un autre moustique, pas forcément porteur pique l'humain infecté et s'en va en infecter d'autres et ainsi de suite. C'est spirale infernale à laquelle il vaut mieux échapper. La seule bonne nouvelle dans cette histoire, c'est que le Chikungunya, on ne peut l'avoir qu'une fois (si j'ai bien compris ce que j'ai lu).
Terminons en signalant qu'une épidémie de Chikungunya a été enrayée à Mayotte. Une histoire exemplaire qui mérite d'être lue !
Pour en savoir plus sur le Chikungunya, voici les autres documents consultés :
La bestiole (le moustique) n'est pas apparue subitement sur l'île, mais le passager clandestin qu'elle inocule aux infortunés "chikungunyés" fait parler de lui depuis mai 2005 ... dans la presse locale.
Nos médias nationaux n'ont découvert la chose que tout récemment, comme par exemple ici dans "Libération" ou là dans "le Monde".
Pourtant, si on en croit ce document, les premiers cas confirmés dateraient de fin mars 2005.
Chikungunya est parait-il un mot swahili qui veut dire "celui qui marche courbé". Car le Chikungunya outre qu'il vous colle une forte fièvre, s'attaque à vos articulations, principalement aux genoux, aux chevilles et aux doigts. Ceux qui en voudraient une description plus médicale trouveront leur bonheur sur ce site de l'Agence de Santé Publique du Canada.
En gros le Chikungunya est une maladie virale, contre laquelle il n'existe ni vaccin, ni traitement médicamenteux préventif. Le Chikungunya n'est a priori pas une maladie mortelle. Cependant, dans son article du 7 janvier 2006, le Journal de l'ile de La Réunion signale des cas de méningoencéphalites à chikungunya qui auraient pu mal se terminer si non pris en charge en temps voulu par du personnel médical compétent.
La lutte contre le Chikungunya est relativement simple : il s'agit de réduire la population de vecteurs en démousticant au mieux et en évitant la multiplication des sites larvaires (une soucoupe de pot de fleurs, un sachet plastique, un pneu, toute poche dans laquelle un peu d'eau stagnante peu être retenue doit disparaître). Mais bon, rien n'est jamais simple, et on n'attendait pas moins de nos politiques que ce renvoie de baballe : on s'occupera de la santé publique quand on saura qui doit payer les factures sans doute.
En attendant, de plus en plus de personnes se font chikungunyer. Et c'est ainsi que court l'épidémie : un moustique pique un humain et l'infecte. Un autre moustique, pas forcément porteur pique l'humain infecté et s'en va en infecter d'autres et ainsi de suite. C'est spirale infernale à laquelle il vaut mieux échapper. La seule bonne nouvelle dans cette histoire, c'est que le Chikungunya, on ne peut l'avoir qu'une fois (si j'ai bien compris ce que j'ai lu).
Terminons en signalant qu'une épidémie de Chikungunya a été enrayée à Mayotte. Une histoire exemplaire qui mérite d'être lue !
Pour en savoir plus sur le Chikungunya, voici les autres documents consultés :
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