Les cyclones en général, Katrina en particulier
02
sept.
2005
S'il y a quelque chose qui m'a bien fait grincer des dents dans le traitement médiatique de la catastrophe naturelle qu'a consituté le cyclone Katrina, c'est que certains interviewés ont immédiatement comparé le phénomène au Tsunami en Asie de décembre dernier. Or les deux phénomènes, s'ils ont tous deux conduits à noyer des régions entières sous les eaux ne sont pas du tout de même nature : alors qu'en Asie, la vague est arrivée par surprise, les états américains ont eu au moins 48 heures pour se préparer, les trajectoires des cyclones étant suivis heure par heure.
Qu'est-ce qu'un cyclone ? Comment le définit-on ? A quoi correspondent les classes 1 à 5 ? Comment naissent-ils ? Face à un tel phénomène, on se pose des tas de questions.
Internet regorge de site où vous pourrez trouver des réponses
Katrina seul responsable ? Ce n'est pas l'avis de Libération qui expose d'autres pistes, dont une n'est pas de moindre importance : "Les digues mises en place en Louisiane pour protéger une région côtière située au-dessous du niveau de la mer ont été construites pour faire face à des ouragans de catégorie 3 maximum. Or Katrina était de catégorie 4."
On comprend alors mieux pourquoi les autorités ont demandé l'évacuation des habitants. Mais là encore, le quotidien nous apprend : "En Louisiane, ordre a été donné d'évacuer totalement La Nouvelle-Orléans. Seul problème : ceux qui sont partis sont ceux qui en avaient les moyens, en l'occurrence une voiture ; 20 % des résidents de la ville sont restés sur place."
Comment éviter une catastrophe humanitaire dans ces cas là, alors même que le stade qui a servit de refuge prenait l'eau ?
"C'est la faute du réchauffement climatique", ce sont empressés de suggérer certains, face à l'ampleur du phénomène. Les américains paient leurs excès et leur refus de signer le protocole de Kyoto. Et pourquoi pas une punition divine ?
L'historique des cyclones montre que certaines années sont bien plus propices aux ouragans. La page des records, montrent quant à elle qu'il y a déjà eu des "séries" de cyclones intenses importantes qui ont eu lieu 3 ans de suite (48, 49, 50) : le phénomène n'est donc pas forcément durable, et il faudra encore attendre pour tirer des conclusions sur le rôle possible du réchauffement climatique dans la dureté des cyclones atteignant aujourd'hui les côtes états-uniennes.
En attendant, il faut soigner, loger puis reconstruire ... quand l'eau se sera retirée.
Qu'est-ce qu'un cyclone ? Comment le définit-on ? A quoi correspondent les classes 1 à 5 ? Comment naissent-ils ? Face à un tel phénomène, on se pose des tas de questions.
Internet regorge de site où vous pourrez trouver des réponses
- Sur cette foire aux questions par exemple (site de Nouvelle Calédonie)
- ou sur cet autre site
- ou encore sur celui-ci plus académique ;-)
Katrina seul responsable ? Ce n'est pas l'avis de Libération qui expose d'autres pistes, dont une n'est pas de moindre importance : "Les digues mises en place en Louisiane pour protéger une région côtière située au-dessous du niveau de la mer ont été construites pour faire face à des ouragans de catégorie 3 maximum. Or Katrina était de catégorie 4."
On comprend alors mieux pourquoi les autorités ont demandé l'évacuation des habitants. Mais là encore, le quotidien nous apprend : "En Louisiane, ordre a été donné d'évacuer totalement La Nouvelle-Orléans. Seul problème : ceux qui sont partis sont ceux qui en avaient les moyens, en l'occurrence une voiture ; 20 % des résidents de la ville sont restés sur place."
Comment éviter une catastrophe humanitaire dans ces cas là, alors même que le stade qui a servit de refuge prenait l'eau ?
"C'est la faute du réchauffement climatique", ce sont empressés de suggérer certains, face à l'ampleur du phénomène. Les américains paient leurs excès et leur refus de signer le protocole de Kyoto. Et pourquoi pas une punition divine ?
L'historique des cyclones montre que certaines années sont bien plus propices aux ouragans. La page des records, montrent quant à elle qu'il y a déjà eu des "séries" de cyclones intenses importantes qui ont eu lieu 3 ans de suite (48, 49, 50) : le phénomène n'est donc pas forcément durable, et il faudra encore attendre pour tirer des conclusions sur le rôle possible du réchauffement climatique dans la dureté des cyclones atteignant aujourd'hui les côtes états-uniennes.
En attendant, il faut soigner, loger puis reconstruire ... quand l'eau se sera retirée.
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