Après le choc du Chik : l'échec ?
25
avr.
2007
Dans la presse régionale, revient régulièrement les lamentations du secteur du tourisme réunionnais. Pas de reprise du Chik : youpi ! Pas de reprise du tourisme en conséquence : snif.
Si j'en crois ce que j'ai pu lire ici oui là, tout le monde s'accorde à dire que de toute manière, la pente descendante était déjà entammée dès 2005, donc avant le Chik (pour chikungunya).
Kossa il arriv alor ?
Il y a peut-être un décalage, entre ce que la Réunion est, et ce qu'on veut y attirer à tout prix : une clientèle de luxe pour hotels grand standing ! Comme si la Réunion c'était rester coincé dans un hotel à Saint-Gilles !
Le pire que j'ai vu, c'est un expert qui conseille d'augmenter le nombre de parcours de golf - non mais ça va pas ?
C'est pas un truc qui demande de l'espace et de l'eau ça ? Sur quoi on va prendre l'espace ? Sur l'habitat , les surfaces cultivées ou les espaces naturels ? On n'a pas mieux à faire avec notre eau ?
Enfin, le tourisme à la Réunion, ça passe peut-être déjà par la non-confiscation des évenements volcaniques. Qu'on régule, je veux bien, qu'on sécurise, je veux biien, mais en l'occurence ces derniers temps, il n'y a plus aucune gestion : j'interdis, point barre, circulez, ya rien à voir. Message reçu. Garde le ton volcan, tes photos et tes DVD avec.
Ca passe aussi peut-être, par une gestion des priorités et des moyens autres que ce qu'on a pu voir ces derniers temps : le Col des Boeufs barré par un éboulis plus d'un an. On voit bien que le randonneur, c'est pas le coeur de cible de l'office du tourisme, et qu'on se fout un peu de ce que peuvent devenir les Mafatais derrière.
Et au lieu de penser hotel de luxe, casino, golf, et spa, on pourrait déjà commencer par organiser, je sais pas moi, des circuits culurels dans les structures qui existent déjà. Sur la trace des esclaves marrons pour les randonneurs, une initiation au maloya, avec apprentissage de la mélodie, pratique des intruments, apprentissage de la danse. La cuisine créole, le cari feu de bois, le tressage de tentes et de capelines, autant d'activités à organiser pour un voyage autrement, en pratiquant des choses pas forcément simples qui demandent un investissement personnel. On peut aussi pour les enragés de la nature faire des sorties botaniques, avec consitution d'herbiers photographiques et projection le soir des trouvailles du jour (évidement avec du numérique) et commentaires d'un naturaliste (qu'est-ce que c'est, le pb des plantes envahisssantes, etc, etc). Ou alors, crapahuter avec un tisaneur et le suivre dans ses récoltes. Bref, des séjours Nature et Découverte qui permettraient de voyager autrement, en allant vers La Réunion grâce à des guides péi et non pas en ramenant son chez soi ici !
Bon c'est pas révolutionnaire ce que je dis, mais franchement, ya pas que le tourisme de luxe dans la vie.
Si la Réunion veut des touristes alors qu'elle vende sa spécificité, son identité, et pas de simple clichés qui ne lui correspondent même pas. La Réunion, sa richesse, c'est sa diversité et pas que son littoral ouest. Non ?
Euh Aurélie, moi je ne suis pas une professionnelle de la profession, mais cette idée du tourislme qui ne s'intéresse qu'aux bourses les plus fournies m'agace progidieusement. Déjà au départ, le tourisme c'est pas bon marché, dès lors qu'on cherche à s'héberger !
Si j'en crois ce que j'ai pu lire ici oui là, tout le monde s'accorde à dire que de toute manière, la pente descendante était déjà entammée dès 2005, donc avant le Chik (pour chikungunya).
Kossa il arriv alor ?
Il y a peut-être un décalage, entre ce que la Réunion est, et ce qu'on veut y attirer à tout prix : une clientèle de luxe pour hotels grand standing ! Comme si la Réunion c'était rester coincé dans un hotel à Saint-Gilles !
Le pire que j'ai vu, c'est un expert qui conseille d'augmenter le nombre de parcours de golf - non mais ça va pas ?
C'est pas un truc qui demande de l'espace et de l'eau ça ? Sur quoi on va prendre l'espace ? Sur l'habitat , les surfaces cultivées ou les espaces naturels ? On n'a pas mieux à faire avec notre eau ?
Enfin, le tourisme à la Réunion, ça passe peut-être déjà par la non-confiscation des évenements volcaniques. Qu'on régule, je veux bien, qu'on sécurise, je veux biien, mais en l'occurence ces derniers temps, il n'y a plus aucune gestion : j'interdis, point barre, circulez, ya rien à voir. Message reçu. Garde le ton volcan, tes photos et tes DVD avec.
Ca passe aussi peut-être, par une gestion des priorités et des moyens autres que ce qu'on a pu voir ces derniers temps : le Col des Boeufs barré par un éboulis plus d'un an. On voit bien que le randonneur, c'est pas le coeur de cible de l'office du tourisme, et qu'on se fout un peu de ce que peuvent devenir les Mafatais derrière.
Et au lieu de penser hotel de luxe, casino, golf, et spa, on pourrait déjà commencer par organiser, je sais pas moi, des circuits culurels dans les structures qui existent déjà. Sur la trace des esclaves marrons pour les randonneurs, une initiation au maloya, avec apprentissage de la mélodie, pratique des intruments, apprentissage de la danse. La cuisine créole, le cari feu de bois, le tressage de tentes et de capelines, autant d'activités à organiser pour un voyage autrement, en pratiquant des choses pas forcément simples qui demandent un investissement personnel. On peut aussi pour les enragés de la nature faire des sorties botaniques, avec consitution d'herbiers photographiques et projection le soir des trouvailles du jour (évidement avec du numérique) et commentaires d'un naturaliste (qu'est-ce que c'est, le pb des plantes envahisssantes, etc, etc). Ou alors, crapahuter avec un tisaneur et le suivre dans ses récoltes. Bref, des séjours Nature et Découverte qui permettraient de voyager autrement, en allant vers La Réunion grâce à des guides péi et non pas en ramenant son chez soi ici !
Bon c'est pas révolutionnaire ce que je dis, mais franchement, ya pas que le tourisme de luxe dans la vie.
Si la Réunion veut des touristes alors qu'elle vende sa spécificité, son identité, et pas de simple clichés qui ne lui correspondent même pas. La Réunion, sa richesse, c'est sa diversité et pas que son littoral ouest. Non ?
Euh Aurélie, moi je ne suis pas une professionnelle de la profession, mais cette idée du tourislme qui ne s'intéresse qu'aux bourses les plus fournies m'agace progidieusement. Déjà au départ, le tourisme c'est pas bon marché, dès lors qu'on cherche à s'héberger !
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