Plaine des Cafres - Grand-Bassin par sentier Mollaret
25
nov.
2006
Voici une randonnée qui se fait sur deux jours. De La Plaine des Cafres, nous descendons vers Grand-Bassin, puis le lendemain, nous ressortons par le Bras de La Plaine. Il est 8h25, lorsque nous nous élançons sur le chemin. Le début est commun à la balade autour du Coteau Maigre (1 et 2). |
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Mais nous bifurquons très vite, non sans avoir passé sur quelques petits escabots nous permettant de franchir des clôtures. Le chemin qui va au Piton des Neiges (dont un morceau est commun avec le tour du Côteau Maigre) continue en face, et nous prenons sur notre gauche à la pancarte. Il a plu toute la semaine. Il est à craindre un terrain un peu glissant. Pour le moment, nous avons de la chance : la pluie a décidé de ne pas montrer son nez. Et pourtant, ça a été moins une : à la descente du bus, les capes de pluie étaient déjà sorties. Fausse alerte heureusement. |
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Le brouillard qui nous avait accueilli est très rapidement dissipé. Aussi, nous découvrons de-ci, de-là, quelques points de vue sympathiques. La saison est propice aux arums (un peu passés), aux digitales et aux mimosas. Nous croisons beaucoup de digitales pourpres, qui seront photograhiées sous bien des angles, ainsi qu'un exemplaire et un seul de digitale blanche. Voir ces demoiselles ci-après : |
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Autre particularité botanique remaquable de la balade : les lichens qui tombent des arbres. En voici l'illustration ci-dessous. |
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Avant la descente vers Grand-Bassin, il y a quand même de quoi grimper un peu. C'est plutôt d'ailleurs, je monte, je descends, je monte, je descends. Bref, ça va encore, c'est varié. A un moment, nous apercevons Grand-Bassin au fond. Là, je me rends compte qu'on est très haut et rien qu'à y penser, mes jambes apréhendent déjà. Il faut dire que la descente va se révéler un peu glissante, alors que jusqu'ici, la bonne surprise, c'était justement qu'il n'y avait pas trop de boue. Mais de la boue, même juste un peu en descente, ça complique l'exercice et les pas trop douées comme moi mettent le frein à main et descendent genre petite vitessse et grande lenteur. |
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Et même quand on désespère d'y arriver un jour, on finit par arriver au fond - 12h45. Et au fond, c'est la récompense : le repos, le repas, au bord de l'eau. |
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Après avoir paressé près de la rivière, nous nous dirigeons vers le gîte. Là-bas nous attend une douche bien chaude. Mais il n'y en a que deux, et il y a du monde. Du coup, les plus patient attendent un peu, pendant que les autres font le siège devant les portes. Une dodo ça aide à patienter :-) En plus la tonnelle est hyperagréable. Voyez plutôt : |
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Outre le fait qui nous avons hyper-bien mangé ce soir-là, j'ajouterai que je n'ai jamais eu de lit aussi confortable en gîte.
C'est immportant quand on est crevé de se retrouver dans un couchage bien douillet :-) Par contre, bonjour le coup de chaud vers les 4 heures du matin. Dans les petites pièces, la chaleur animale finit toujours par indisposer ;-) Et nous étions six dans la chambre ... Suite au prochain épisode
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